Le train roule et roule et ne s’arrête pas…
Tout comme mes pensées, il ne s’arrête jamais ou que quelque fois à certaines gares. Le temps de reprendre son souffle que certains débarquent et que d’autres prennent place. Puis ça repart.
Rarement connu d’avances, la destination semble toujours plus loin que mon idée de départ.
Au début, étourdie par cette course folle parcourant des paysages, je ne voulais accepter ces voyages forcer, sans destinations, sans rivages…
Mais à la longue, je me suis fait au vrombissement de ce train et j’ai réussi à me laisser bercer par celui-ci, pour enfin réussir à fermer les yeux, toujours en espérant ne pas manquer une seule gare par mégarde!