À quoi bon s’évader;
Si où que tu sois, tu me retrouveras.
Pleurer seule ou seule pleurer.
Il n’y a pas d’autre choix.
Je suis seule face à ton puits sans fond d’émotions.
J’ai pu duper mon esprit le temps d’une jolie chanson.
Mais, le silence me rattrape et me trappe dans ma désillusion.
L’évasion éclate, mes larmes s’échappent et le vide me rappelle que tu es là.
Tu n’attendais seulement que je me lasse et arrête mes tentatives de fuites avortées.
Aucune distraction ne pourra éviter cette émotion.
Dans mon petit 2 et demi, en voiture ou à l’hôtel, je ne peux que me mettre en boule et vider ce trop-plein d’émotions.
Je ne contrôle plus le silence qui m’entoure.
Et la solitude est de retour de toute façon.
Seule… dans ce décor impersonnel,
dans cette ville qui m’étourdie, mais pas suffisamment pour me faire oublier ton omniprésence et arrêter mes larmes de couler…
Voilà ma réalité, voilà ma stupidité…
Pleurer dans un décor enchanteur, mais seule comme de raison.